Pour en savoir plus à notre sujet
le 8 mars la RIFEN était présente à Paris en deux endroits principaux :
- au village des associations sur le parvis de la Mairie de Paris : un stand y présentait de la documentation et des produits réalisés par des membres de l'association
- à la mairie du 18ème arrondissement : avec un stand dans le grand hall du 1er étage: produits artisanaux ,art, tissus, photos, etc..
La Rifen a aussi initié un débat important sur "l'impact des associations dans la vie des femmes" Etaient présents des fondateurs, animateurs et membres d'associations, des élues, des psychologues et sociologues, artistes, journalistes, étudiants...
Après une présentation des differentes activités des participants, le débat -modéré par Mme Chantal Patterson, chargée de communication pour la RIFEN- a recouvert plusieurs volets fondamentaux : l'immigration, l'intégration, le problème de l'enfant, l'origine et l'histoire, le devoir de mémoire...
- quelques formules entendues :
être ici en étant d'ailleurs
comment être ensemble sans se renier ni se retrancher
Sans connaissance de sa propre histoire, on ne peut entrer dans l'histoire d'ici
Etudier , travailler n'est pas forcément ingrat
"L'Afrique, un continent inabordable..."?
"ce n'est pas une rue qui nous sépare, c"est un goufre "!
Quel esprit faut-il décoloniser ?
Retourner en Afrique ? -pour faire quoi et comment ?
La relève de demain pour l'Afrique n'est-elle pas en Europe?
Réintégrer n'est-ce pas d'une certaine manière recoloniser?
Aider à assumer d'être français
L'homme qui sommeille, on peut le réveiller mais celui qui est mort..."
Il y a des enfants d'immigrés. mais il y a des "enfants-d'où ?" dont les parents ne sont déjà plus des immigrés.
- Pour un "grand" pas ensemble : rendre promoteurs d'actions trois mots qui ressortent : Mémoire - Médiation - Réseau
-Beaucoup méconnaissent leurs droits. Il faut développer cette réalité des "femmes-relais" dont certaines ont le sens inné de la médiation et qui seraient de ces médiatrices interculturelles auprès de la justice, de l'école, des services sociaux.
-Les associations de femmes sont nées de constats : les femmes peuvent faire avancer des solutions, participer à la réflexion et donc aux solutions.
Des africaines déjà sont des élues. Pourquoi ne travailleraient-elles pas avec les associations ? Il est essentiel d'aider les femmes.
Beacuoup d'associations existent. Il est important de se mettre en réseau.
La Rifen créée pour aider les "femmes qui n'ont pas beaucoup de paroles", "à pousser des portes", selon le mot d'introduction de sa présidente, a déjà pris ce tournant de par sa constitution; comprenant des femmes d'origines différentes (Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale), elle a des équipes dans le Nord, en Champagne-Ardennes, en Rhône-Alpes.
Chacun est invité à continuer et nourrir le débat en intervenant sur notre forum.
